Quel est notre budget,
quels sont nos choix financiers ?
Dans une attention de transparence et de clarté, nous voudrions apporter des éléments sur la question financière !
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Pourquoi ce prix de billet au week-end ?
quel est notre budget ?
à quoi il sert ?
Pourquoi tout le monde prend sa place ?
quelles sont les valeurs défendues derrière ?
et donc ce que le collectif souhaite et porte
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Pourquoi ce prix de billet au week-end ?
Notre budget total prévisionnel est situé à 8855€.
La source de financement du week end est basé sur la participation par l’achat d’un billet, pour la somme attendue de 3470€. L’équilibre financier se fait ensuite par la participation en prix libre à la cantine, boulange et bar, pour la somme de 5385€
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Avons nous pensé à d’autres sources de financement ?
Nous avons eu des réflexions pour chercher d’autres sources de financement, notamment par l‘organisation d’évènements en amonts (concerts ou autres) ou de subventions pour récolter des sous et ainsi pouvoir :
soit soutenir les personnes les plus précarisées à venir, soit baisser le prix du billet du week-end pour tout le monde
mais le collectif organisant Parées Pour manque de force et d’énergie pour se disperser sur l’année… L’organisation du festival en faisant fonctionner un collectif de miitant.e.s dispersé.e.s entre la France et la Belgique, avec une grande attention portée sur le soin, le processus dans l’organisation en amont, ne nous offre pas l’espace pour le moment pour aller chercher de l’argent ailleurs.
La question de la subvention institutionnelle à pour le moment été balayée.
Cela impliquerait une déclaration en préfecture, de se mettre dans les clous en terme de normes (donc plus grosse dépense de sous et d’énergie d’organisation), et nous plierait à rentrer dans des cases dans lesquelles nous ne voulons pas être.
On étudie la piste des subventions militantes,
mais ce sera pour l’année prochaine 🙂
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A quoi sert ce budget ?
Plus qu’un festival classique de fête, Parées Pour porte fort l’enjeu du soin dans sa grande globalité. Au delà de guérir, c’est comment apprendre à prendre soin de soi, de son équilibre, par la rencontre, la pratique, l’apprentissage, l’échange, la participation, la formation militante et de nombreuses autres formes (par le rien, le vide, la fête, l’insouciance, la stimulation et que sais-je encore !).
Pour pouvoir représenter cette multitude de possibilités, de savoirs, il y a une dispersion d’activités, que nous voulons aussi diverses qu’il existe d’individualités, de désirs, de pratiques !
C’est donc 2370€ qui sont réparties entre les différentes propositions d’espaces thématiques.
Dans un désir de fonctionnement d’autonomie, chaque espace thématique à sa « bulle », son groupe d’organisation. Chaque bulle décide de la manière dont sa somme allouée est utilisé, mais la demande se situe à répondre d’abord aux besoins techniques pas pris en charge par la logistique, puis à défrayer les intervenant.es.
Qui sont les intervenant.es ? C’est un mélange, en fonction des bulles, entre des personnes invitées, et les propositions des participant.es faites en amont via le sondage envoyé à l’inscription.
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Pourquoi tout le monde prend sa place ?
Y compris les organisateurices, artistes, intervenant.es ?
Parce que nous estimons que par la multiplicité des propositions tout le monde donne et prend à un autre endroit. Si un.e intervenant.e arrive avec son monde, son univers, propose sur un temps une activité, iel lui reste 2 jours pour participer aux activités proposées par d’autres et se nourrir.
Mais aussi, parce qu’il s’agit d’un évènement en auto-gestion, que serait le week end avec un.e artiste mais sans personne pour vider les toilettes et faire à manger ? Et alors, qui permet le plus au week-end d’exister ?
Dans un désir de non hiérarchisation sur les énergies déployées, nous voulons ramener à une horizontalité et en même temps à la responsabilité de chacaine.
Nous ne tranchons pas sur ce qui est le plus important pour le week-end, et chacaine va prendre en fonction de ses besoins, en ce moment, dans sa vie. Nous ne tranchons pas sur qui contribue le plus à l’existence du week-end. Cela appartient aux capacités, aux possibilités, au moment dans lequel nous sommes situés, à ce moment, dans la vie. A la responsabilité individuelle de connaître ou découvrir ses besoins, ses envies, ses capacités, ses limites.
Nous voulons croire dans la création d’un moment d’empouvoirement et de ressourcement militant, qui nous donne la force de nous battre pour faire vivre nos existences le reste de l’année.